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THE KING’S CASE NOTE (2017) ★★★★☆



Le roi de Joseon et son fidèle greffier enquêtent à travers le royaume pour contrer les tentatives de stabilisation du pays et les menaces sur le trône.


 

« Imgeumnimui Sagunsoocheob » (임금님의 사건수첩), ou « The King’s Case Note » pour la distribution internationale, est une comédie historique datante de 2017, co-écrite et dirigée par Moon Hyun-sung, à qui l’on doit également « As One » (2012). Les acteurs principaux sont Lee Sun-kyun, qu’on a pu voir dans « A Special Lady » (2017), Ahn Jae-hong, qu’on a pu voir dans « Time to Hunt » (2020), Kim Hee-won, qu’on a pu voir dans « The Merciless » (2017), Kyung Soo-jin, qu’on a pu voir dans « The Vanished » (2018), Jung Hae-in, qu’on a pu voir dans « Heung-boo: The Revolutionist » (2018), Joo Jin-mo, qu’on a pu voir dans « A Violent Prosecutor » (2016), et Jang Young-nam, qu’on a pu voir dans « Confidential Assignment » (2017). Ce métrage est paru le 26 avril 2017 en Corée.


L’histoire proposée par « The King’s Case Note » nous invite à suivre le scribe Yoon Yi-seo (Ahn Jae-hong) qui débute au service du Roi Yejong (Lee Sun-kyun). Ce dernier va rapidement se prendre d’affection pour ce greffier et l’emmener avec lui dans ses aventures. Une série d’événements secoue le royaume et de nombreuses rumeurs se mettent à courir dans la population. Le roi décide d’enquêter lui-même. Pour se faire, il se déplace souvent incognito en compagnie de Yi-seo. Progressivement, les deux compères vont lever certains mystères tout en bataillant pour neutraliser le complot visant à prendre le trône pour y installer une potiche…


Le scénario concocté pour ce « The King’s Case Note » est l’œuvre conjointe de Kang Hyeon-seong, Moon Hyun-sung, Jung Ui-mok et Han Jung-kook. Et il y a beaucoup d’originalité dans ce travail d’écriture en offrant une histoire atypique. Dans la plupart des métrages historiques mettant en scène la présence du Roi de Joseon, on trouve un personnage antipathique, autoritaire, si ce n’est tyrannique. Dans le cas présent, le Roi Yejong est malicieux et bienveillant. En outre, et on en prendra pleinement conscience dans la dernière partie du film, il est le meilleur épéiste du royaume. Ce roi est curieux, il dirige un groupe d’enquêteurs secrets et dispose d’une garde rapprochée fidèle, dirigée par Heuk-woon (Jung Hae-in). Jadis, ce dernier fut engagé pour assassiner le roi. Celui-ci l’a neutralisé et enrôlé à son service. Depuis, Heuk-woon veille discrètement et secrètement sur les sorties furtives du roi.


D’une durée de 114 minutes, le film est divisé en deux grosses parties. La présentation des personnages, la mise en place de l’intrigue et les différentes phases d’investigations du roi et de son scribouillard, dans la première partie. Les révélations et les scènes d’action dans la seconde partie du métrage. Une bonne dose d’humour est présente tout au long du récit. Comique de situation, maladresse de Yoon Yi-seo, le greffier, mais également le badinage, les jeux de mots, les moqueries et les taquineries des personnages entre eux. En sous-intrigue, on peut voir que le Roi a hérité du trône suite au décès de son frère aîné, et que la veuve de ce dernier tient une place importante dans le complot. Le Roi fait d’ailleurs preuve de beaucoup de subtilité en préférant acquitter ses opposants en les plaçant dans des situations où il pourra les contrôler, plutôt que de les éliminer.


La séquence d’introduction se fait avec le personnage du scribe incarné par Ahn Jae-hong, où ce dernier répète son phrasé pour s’adresser au Roi, mais cela tombe à plat lorsqu’il est présenté pour la première fois à celui-ci car ce dernier n’a que faire du protocole préférant aller à l’essentiel. Le nœud de l’histoire réside dans la mise en lumière des éléments du complot, dont l’utilisation d’un faux poisson géant visant à terroriser la population crédule. On peut ainsi découvrir le concept d’un mini sous-marin. Le film s’achève avec une note d’humour montrant que Yoon Yi-seo est enrôlé pour une année supplémentaire au service du roi à son grand désarroi… Une fin ouverte qui laisse la possibilité d’une suite.


Les valeurs de production sont vraiment superbes dans ce métrage. La photographie proposée par Kim Dong-young offre une multitude de visuels, intérieurs, extérieurs, de jour comme de nuit, et cela, dans de nombreux endroits différents. Les effets spéciaux et pyrotechniques sont parfaitement maîtrisés et les scènes d’action et de combats sont excellemment chorégraphiées. La bande originale orchestrée par Kim Tae-seong est délicieuse avec parfois des mélodies venant s’inscrire à contre-courant de l’action. On rappelle que ce dernier a composé la musique d’un nombre incalculable de films dont, « Phantom Detective » (2016), « Fabricated City » (2017), « Golden Slumber » (2018) ou encore « Extreme Job » (2019), pour ne citer que les plus récents. L’édition délivrée par Shin Min-kyung est très bonne, permettant au spectateur de rester pleinement immerger dans le récit durant l’intégralité du métrage.


En conclusion, « The King’s Case Note » est une excellente comédie d’action disposant d’une histoire originale, d’une intrigue basique et d’un développement fringuant. Le rythme est cohérent avec l’histoire et monte en intensité au fur et à mesure du temps qui s’écoule. Le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie est très bonne, les effets spéciaux et les chorégraphies de combat sont pleinement maîtrisés. La bande musicale est plaisante et l’édition est propre. La distribution offre de très bonnes prestations. Le duo formé par Lee Sun-kyun et Ahn Jae-hong fonctionne très bien offrant un tandem de personnage attachant. L’ensemble permet de se divertir agréablement et mérite d’être recommandé..


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