top of page

THE VILLAINESS (2017) ★★★★☆



Depuis l’enfance, Sook-hee a été entraînée pour devenir une tueuse sans pitié. Lorsque Madame Kwon, chef du Service des renseignements sud-coréens, l’engage comme agent dormant, elle lui offre une seconde chance. “Donne-nous dix ans de ta vie, tu auras la liberté.” Sa nouvelle identité est Chae Yeon-soo, 27 ans, actrice de théâtre. Avec la promesse d’une liberté complète en échange de servir son pays pendant 10 ans, Sook-hee commence une nouvelle vie. Pour cette femme qui a vécu comme tueuse, mener une existence normale n’est pas une tâche facile. Mais quand deux hommes entrent dans sa vie, les secrets de son passé sont dévoilés.

 

« The Villainess » est un film d’action sud-coréen datant de 2017, co-écrit et réalisé par Jung Byung-gil, à qui l’on doit également « Confession of Murder » (2012). Les acteurs principaux sont Kim Ok-bin, qu’on a pu voir dans « 11 A.M. » (2013), Shin Ha-kyun, qu’on a pu voir dans « The Thieves » (2012), Sung Joon, qu’on a pu voir dans « Pluto » (2012), Kim Seo-hyung, qu’on a pu voir dans « The Berlin File » (2013), et Jo Eun-ji, qu’on a pu voir dans « The Target » (2014). La première de ce métrage s’est effectuée lors du 70e Festival de Cannes en mai 2017.


L’histoire proposée par « The Villainess » nous invite à suivre Sook-hee (Kim Ok-bin), une impitoyable femme assassin, qui a appris à tuer dès son plus jeune âge. Après avoir massacré à elle seule tout un gang, elle devient un agent dormant pour l’agence de renseignements sud-coréenne, qui lui promet sa liberté et une nouvelle vie après 10 ans de service. Cependant, deux hommes de son passé font une apparition inattendue dans sa vie, ramenant à la surface des souvenirs douloureux et de sombres secrets de son passé.


La trame principale ainsi que de nombreuses scènes font fortement penser à « Nikita » (1990) de Luc BessonAnne Parillaud tenait le rôle principal. Le recrutement après un massacre, la formation, les épreuves initiatiques, la séquence du fusil à lunette dans la salle de bain. Bref, il y a beaucoup de références, beaucoup d’inspiration, qu’on pourrait presque voir ce film comme un remake à la sauce coréenne.


Les visuels sont bien travaillés. Jung Byung-gil, le réalisateur nous offre différents points de vue, allant du plus classique à des formes novatrices comme la caméra subjective, à l’instar de ce qu’on avait pu voir avec « Hardcore Henry » (2016) d’Ilya Naishuller. Toute la séquence d’ouverture adopte ce mode de photographie particulière, où l’on peut vivre l’action comme si nous étions à la place du personnage principal, puis dans un second temps, pour la dernière partie cet affrontement qui dure plusieurs minutes, ayant un point de vue se situant à environ un mètre en arrière sur le côté du même personnage, permettant d’observer sa gestuelle de près. Cette séquence d’ouverture est relativement violente et gore, à l’image de celle où l’on pouvait voir Uma Thurman en combinaison jaune faire un massacre similaire dans « Kill Bill » (2003 et 2004) de Quentin Tarantino.


« The Villainess » propose énormément de scène d’action, ce qui a la particularité de profondément nous plaire. On appréciera également le fait que le personnage central est une femme, ce qui change quelque peu de ce que l’on peut voir habituellement. En outre, les scènes de baston sont particulièrement réalistes, car les différents protagonistes ne se relèvent qu’avec beaucoup de difficultés après avoir reçu des coups. En outre, le réalisateur nous offre une scène de combat aux sabres en moto, ce qui est particulièrement original.





De la distribution, qui offre de très bonnes prestations, on retiendra essentiellement la très bonne performance de Kim Ok-bin. L’actrice offre différents visages dans sa composition artistique, allant de la femme froide, posée, réfléchie, à la mère aimante et douce, en passant par la furie sanguinaire, prête à tout pour assouvir ses désirs de vengeance. Sung Joon bénéficie d’un rôle sympathique, l’agent chargé de la surveillance de Sook-hee, mais qui va en tomber amoureux. Enfin, Shin Ha-kyun incarne le salaud de l’histoire, le super méchant, sans états d’âme.


Tous nos remerciements à Shin-taro pour nous avoir fait découvrir ce film coréen. Il se reconnaîtra !


En conclusion, « The Villainess » est un très bon film d’action, disposant d’une histoire qui n’est pas sans rappeler « Nikita » (1990). L’intrigue est bien orchestrée avec de multiples rebondissements comme savent le faire les coréens. Les scènes d’action sont nombreuses, les séquences de combat sont très bien chorégraphiées et surtout, s’avèrent être très réalistes, tout en étant spectaculaires. La photographie est très intéressante avec des scènes proposées en caméra subjective à la première personne. La distribution offre de très bonnes prestations. Le rythme est très plaisant et le tout s’avère particulièrement agréable et divertissant.

14/11/2017 © Cinéma Coréen

 

Retrouvez-nous sur notre groupe de discussion Facebook !





27 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page