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SEVEN DAYS (2007) ★★★★☆



Une avocate réputée qui, dans le but de sauver sa fille, doit défendre l’innocence d’un homme appelé à être condamné à mort.

 

« Sebeun Deijeu » (세븐 데이즈), ou « Seven Days » pour la distribution internationale, est un thriller policier datant de 2007, réalisé par Won Shin-yun, à qui l’on doit également « Memoir of a Murderer » (2017). Les acteurs principaux sont Yunjin Kim, qu’on a pu voir dans « The Neighbor » (2012), Park Hee-soon, qu’on a pu voir dans « The Age of Shadows » (2016), Kim Mi-sook, qu’on a pu voir dans « Marathon » (2005), Choi Moo-sung, qu’on a pu voir dans « A Special Lady » (2017), et Jang Hang-sun, qu’on a pu voir dans « The Devil’s Game » (2008). Ce métrage a fait l’objet d’un remake à Bollywood sous le titre de « Jazbaa » (2015).


L’histoire proposée par « Seven Dayss » nous invite à suivre Yoo Ji-yeon (Yunjin Kim), une brillante avocate qui n’a jamais perdu d’affaire jusqu’à ce jour. Malheureusement, son talent va lui jouer des tours, sa fille est kidnappée. L’auteur de ce crime ne sollicite aucune rançon, mais demande à ce que Yoo Ji-yeon représente un criminel condamné à mort en première instance, et dont le jugement en appel va débuter dans quelques jours. L’avocate se retrouve donc contrainte de défendre un criminel que tout accuse, et pour se faire, elle ne dispose que de quelques jours, sept pour être exact…


Ji-yeon se lance donc à corps perdu dans cette affaire qui semble perdue d’avance. Pour mener à bien ses investigations, elle sollicite Kim Seong-yeol (Park Hee-soon), un inspecteur de police, lui-même sur la sellette et étroitement surveillé par la Direction Générale des Affaires Internes. L’accusé, Jeong Cheol-jin (Choi Moo-sung) aurait assassiné une jeune femme de plusieurs coups de couteau, puis caché son corps. La victime a été retrouvée et on retrouve, à la fois des empreintes de l’accusé, ainsi que son ADN, sur les affaires de la défunte. Cependant, certains éléments tendent à prouver que quelqu’un d’autre serait impliqué dans l’affaire. En outre, les investigations menées par Ji-yeon et Seong-yeol permettent de révéler qu’une personne occupant une position importante dans la société, serait compromise. Bien qu’on lui mette des bâtons dans les roues, Ji-yeon doit impérativement gagner le procès afin de sauver son enfant…


Le moindre que l’on puisse dire en ce qui concerne « Seven Days » c’est qu’on se retrouve rapidement dans le vif du sujet. Le kidnapping de l’enfant survenant dès les premières minutes du métrage. Choi Young-hwan, le directeur de la photographie, offre beaucoup de dynamisme au métrage, avec une camera presque toujours en action. L’édition délivrée par Shin Min-kyung va dans le même sens, avec des séquences rapides et dynamiques, offrant ainsi un film d’une durée de 125 minutes durant lesquelles il n’y a pas de place à l’ennui et à aucune forme de lassitude. Les scènes d’action sont rondement menées et la bande originale orchestrée par Kim Jun-seong vient parfaitement renforcer l’atmosphère et permet aux spectateurs de rester dans l’ambiance tendue de l’histoire.


Le récit manque parfois de fluidité, le scénario concocté par Yoon Jae-gu oriente la trame principale de manière à ce que l’affaire se complique de minute en minute, le cercle des suspects s’agrandissant rapidement et la question qui occupe notre esprit, à savoir qui est finalement l’auteur de kidnapping et surtout quelles sont ses motivations, nous fige littéralement devant notre écran, au risque de faire souffrir nos ongles. C’est bien entendu dans la dernière partie que viendront toutes les révélations nécessaires afin de soulager nos questionnements.


En substance, bien que rapidement développé par Won Shin-yun, le réalisateur, on peut relever le regret que nourrit le personnage principal dans l’absence de présence et d’affection qu’il porte à son enfant. C’est dans la douleur, dans la peine et l’angoisse que Ji-yeon prend conscience qu’elle n’est pas forcément la bonne mère qu’elle s’imaginait être jusque-là. Accaparée par son travail et sa volonté de réussite, elle passe inévitablement à côté de moments importants, pour ne pas dire capitaux, avec sa fille.


Dans l’ensemble, « Seven Days » a bien été accueilli par la critique et par le public lors de sa sortie. Le métrage a obtenu plus d’une dizaine de nominations et a remporté 6 prix. Yunjin Kim a remporté un Grand Bell Awards dans la catégorie Meilleure Actrice, tandis que Park Hee-soon a remporté le Blue Dragon Film Awards et le Korean Film Awards dans la catégorie Meilleur Acteur dans un Second Rôle. Le film a par ailleurs rapporté plus de 14 millions de dollars de recette au box-office.


En conclusion, « Seven Days » est un très bon thriller disposant d’une histoire attractive, d’une intrigue prenante et d’un développement particulièrement dynamique. Le rythme est soutenu, le récit manque de fluidité par moment et la narration est linéaire. Les scènes d’action sont très bien orchestrées avec une belle touche de réalisme. La photographie est hardie, la bande originale joue parfaitement son rôle afin de maintenir l’atmosphère de tension. Enfin, l’édition est très bien structurée, permettant d’avoir un métrage sémillant de 125 minutes. La distribution offre de très bonnes prestations sans qu’aucun acteur ne se détache cependant du lot. L’ensemble est plus que convenable et remplit pleinement sa fonction de divertissement.


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