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R2B: RETURN TO BASE (2012) ★★★☆☆



Une unité aérienne de combat doit faire face à une menace grandissante venant de Corée du Nord, suite à un coup d’État, mené par des renégats fanatiques.

 

« Altubi: Riteontu Be-iseu » (알투비: 리턴투베이스), ou « R2B: Return to Base » pour la distribution internationale, est un film d’action sud-coréen datant de 2012, réalisé par Kim Dong-won, à qui l’on doit également « City of Damnation » (2009). Les acteurs principaux sont Jung Ji-hoon, plus connu sous son nom de scène de Rain, qu’on a pu voir dans « I’m a Cyborg, But That’s OK » (2006), Shin Se-kyung, qu’on a pu voir dans « Hindsight » (2011), Yoo Jun-sang, qu’on a pu voir dans « Fists of Legend » (2013), Lee Ha-na, qu’on a pu voir dans « The Exclusive: Beat the Devil’s Tattoo » (2015), Kim Sung-soo qu’on a pu voir dans « Hellcats » (2008), Lee Jong-suk, qu’on a pu voir dans « The Face Reader » (2013), Jung Kyung-ho, qu’on a pu voir dans « The Piper » (2015), Jung Suk-won, qu’on a pu voir dans « The Long Way Home » (2015), Jo Sung-ha, qu’on a pu voir dans « Commitment » (2013), et Oh Dal-su, qu’on a pu voir dans « Detective K: Secret of the Living Dead » (2018). On peut retrouver ce métrage sous différents titres, dont « Black Eagle », « Windfighters – Les Guerriers du Ciel » ou encore « Soar Into the Sun ». Le film est paru le 15 août 2012 en Corée du Sud.


L’histoire proposée par « R2B: Return to Base » nous invite à suivre Jung Tae-yoon (Rain), un pilote de chasse de l’armée de l’air coréenne, membre de l’équipe de voltige des Blacks Eagles, l’équivalent de notre Patrouille de France. Lorsqu’il effectue une manœuvre arrogante et dangereuse lors d’un spectacle aérien, il est transféré à la 21e escouade, une unité de combat dotée de F-15K. Il y rencontre Cheol-hee (Yoo Jun-sang), l’as des as de l’unité. Les deux entrent immédiatement en conflit, Tae-hun étant un électron libre alors que Cheol-hee respecte scrupuleusement les règles. Cependant, les deux hommes vont devoir faire équipe pour couvrir une mission de secours, lorsqu’un de leurs camarades a dû s’éjecter en urgence au-dessus de la Corée du Nord. En outre, durant la même mission, ils vont devoir détruire un missile nucléaire menaçant les Etats-Unis, dont des renégats fanatiques, ont pris le contrôle…


Kim Dong-joo, le scénariste, explique s’être inspiré du film « Red Scarf » de Shin Sang-ok, paru en 1964, mais de mon point de vue, c’est du côté de « Top Gun » (1986) de Tony Scott qu’il a plutôt lorgné… Un pilote doué, mais terriblement présomptueux et un tantinet imprudent se retrouve affecté dans une nouvelle base aérienne. Il cherche à prouver qu’il est le meilleur, à obtenir les meilleures notes afin de réintégrer son unité d’origine, la prestigieuse formation des Blacks Eagles, dont la fonction première est de participer à des meetings aériens afin d’y faire des démonstrations de voltige. Le Capitaine Jung Tae-yoon va entrer en conflit avec la vedette locale, le Major Lee Cheol-hee. Afin de densifier l’intrigue, le scénariste n’a eu d’autre idée que d’installer une romance usitée du type, « je t’aime, moi non plus » entre la nouvelle vedette de l’escadron, Tae-yoon et la Sergente Yoo Se-young (Shin Se-kyung) qui officie comme mécanicienne sur les avions. Enfin, pour apporter la couche mélodramatique au récit, on va faire mourir un des co-pilotes de l’unité. Le terme exact en anglais étant WSO pour Weapon Systems Officer et qu’on peut donc traduire par officier des systèmes d’armes. Ce dernier étant situé derrière le pilote selon la configuration de l’engin.


Dommage. Je dis bien « dommage », car cette sous-intrigue romantique à l’eau de rose vient empiéter sur un développement qui aurait été plus intéressant sur les motivations des antagonistes de l’histoire. Un conflit éclate entre Nord-coréens, mais ces derniers sont présentés de manière expéditive comme de sinistres militaires sans âme. Du coup, c’est le spectacle qui vient relever la pauvreté du script. Les scènes de combats aériens sont plutôt bien orchestrées et deviennent franchement spectaculaires lorsqu’on nous invite à suivre une confrontation dans le ciel de Séoul, avec des avions supersoniques qui dansent entre les buildings de la capitale sud-coréenne. C’est bien entendu dans la dernière partie du métrage que la tension narrative est la plus forte et que l’action s’intensifie à travers une mission de sauvetage d’un pilote ayant dû s’éjecter au-dessus du territoire des frères ennemis du Nord.


Les valeurs de production présentées pour ce « R2B: Return to Base » sont au-dessus de la moyenne, le film ayant disposé d’un budget d’une dizaine de millions de dollars. La photographie délivrée par Kim Hyo-jin est satisfaisante, les scènes d’action sont bien orchestrées et les effets spéciaux sont corrects, sachant que le métrage a déjà presque une dizaine d’années. La bande originale orchestrée par Lee Jae-hak est sympathique avec là aussi, des airs qui semblent fortement inspirés de la bande musicale de « Top Gun » (1986). Enfin, l’édition réalisée par Shin Min-kyung offre un film de 113 minutes dynamiques.


En conclusion, « R2B: Return to Base » est un film d’action sympathique disposant d’une histoire simple, d’une intrigue familière et d’un développement basique. Le rythme est médian, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est agréable, la bande originale est plaisante et l’édition permet d’obtenir un film qui reste attrayant. La distribution offre de bonnes prestations au service de personnages un peu creux ou caricaturaux. L’ensemble reste divertissant pour peu qu’on fasse l’effort de ne pas trop le comparer à son modèle, « Top Gun » (1986).


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