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METAMORPHOSIS (2018) ★★★★☆



Un esprit maléfique, ayant la possibilité de prendre l’apparence de toutes les personnes qu’il croise, prend pour cible la famille du prêtre étant venue l’affronter dans un exorcisme tragique.


 

« Byeon-sin » (변신), ou « Metamorphosis » pour la distribution internationale, est un film d’horreur sud-coréen datant de 2019, réalisé par Kim Hong-seon, à qui l’on doit également « The Chase » (2017). Les acteurs principaux sont Bae Sung-woo, qu’on a pu voir dans « Beasts Clawing at Straws » (2018), Sung Dong-il, qu’on a pu voir dans « The Accidental Detective 2: In Action » (2018), Jang Young-nam, qu’on a pu voir dans « Miss Baek » (2018), Kim Hye-jun, qu’on a pu voir dans « Herstory » (2017), Jo Yi-hyun, qu’on a pu voir dans « Homme Fatale » (2019), et Kim Kang-hoon, qu’on a pu voir dans « Exit » (2019). Ce métrage est paru le 21 août 2019.


L’histoire proposée par « Metamorphosis » nous invite à suivre le père Park Joong-soo (Bae Sung-woo), formé à la lutte contre le démon, qui, suite à un exorcisme qui s’est mal terminé, envisage de quitter les ordres. Son supérieur l’en dissuade et l’encourage à prendre un poste à l’étranger afin de se ressourcer. Toutefois, le démon auquel il a été confronté, lui a promis de s’en prendre à sa famille pour se venger de lui. Et c’est ce qu’il va faire. Park Kang-goo (Sung Dong-il), le frère du prêtre, et sa famille, et toute sa famille, sont en proie à un démon qui dispose de la faculté de prendre l’apparence de n’importe qui, semant ainsi le doute et la discorde dans la famille Park…


Bien que présenté comme un film fantastique, « Metamorphosis » est un film d’horreur. Alors que l’on retrouve les ressorts classiques du genre, le scénario concocté par Kim Hyang-ji apporte son lot d’originalité et peut être considéré comme réellement superbe. Avant de basculer dans le cœur de l’intrigue, avec l’utilisation par le démon de transformation visant à semer la zizanie dans la famille ciblée, on trouve une remarquable scène où Kang-goo (Sung Dong-il), le père de famille explore la maison de son voisin, à la décoration toute particulière. Une séquence troublante qui permet de se mettre pleinement dans l’ambiance.


En entrant dans le vif du sujet, on s’enferme dans la maison des Park, où Kim Hong-seon, le réalisateur joue avec nos nerfs, en proposant des scènes successives dans lesquelles on doute de l’identité de chaque protagoniste en raison de la particularité du démon. Tour à tour, les enfants, la mère et le père font l’objet d’un double qui va profiter de l’ambiguïté de la situation pour agresser les autres membres de la famille. Il faudra toute la malice du père Park Joong-soo pour déjouer les fourberies de cet esprit démoniaque. On pourra cependant regretter que la confrontation finale est construite sur un modèle très classique en n’offrant aucune originalité dans le genre.





Les valeurs de productions pour « Metamorphosis » sont d’un niveau supérieur. La photographie Yoon Joo-hwan est de qualité, et si les décors sont basiques en se limitant à deux demeures dans la même rue, c’est essentiellement le travail des effets spéciaux qui s’avère être remarquable. Les effets horrifiques sont classiques, des silhouettes qui traversent l’écran en arrière-plan, des personnages qui apparaissent soudainement lorsque le principal protagoniste se retourne, un démon à la force surnaturelle, etc. Des éléments usuels, mais très bien amenés et réalisés. Le maquillage et la déformation des visages et des yeux sont très réalistes. La bande originale orchestrée par Kim Jun-seong est parfaitement maîtrisée. Les effets sont pleinement renforcés par la qualité de la bande sonore. Enfin, le montage délivré par Sin Min-kyeong débouche sur un métrage de 113 minutes pleinement captivantes avec plusieurs jumps-scares efficaces.


En conclusion, « Metamorphosis » est un très bon film d’horreur, disposant d’une histoire classique, d’une intrigue très bien construite et d’un développement original pour partie. Le rythme est bien équilibré, le récit est fluide et la narration est linéaire, en dehors d’un ou deux flashbacks explicatifs. La photographie est construite sur des décors simples, mais des effets spéciaux très réalistes et de grande qualité. La bande musicale est d’une grande valeur en jouant pleinement son rôle sur l’atmosphère et le montage est pleinement maîtrisé. La distribution offre de très bonnes prestations et bien que Bae Sung-woo soit mis en avant sur l’affiche, lors de la promotion et même dans les bandes-annonces, c’est cependant le personnage incarné par Sung Dong-il qu’on peut considérer comme étant le principal protagoniste de l’histoire. L’ensemble est singulièrement captivant et viendra combler les amateurs du genre.


© Cinéma Coréen




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